Dans
un moteur linéaire dépourvu de tout effet d’extrémité,
le champ d’induction résultant serait sensiblement équivalent
au champ tournant des machines rotatives et aurait comme expression :
B=Bmaxe[j(wt-
kx)]
Il
est possible de tenir compte des effets spéciaux sur le schéma
équivalent monophasé du moteur linéaire, qui est représenté
sur la figure ci-dessous :
Signification
des éléments du schéma équivalent :
Rc
et Xc représentent la résistance et la réactance
de fuites des enroulements inducteurs.
Ri
et Xi représentent la résistance et la réactance
de fuite de l’induit.
Xm
est la réactance de couplage magnétique entre l’inducteur
et l’induit.
Rmp
est une résistance représentant les pertes électromagnétiques.
Kr
coefficient multiplicateur de Xi introduit, par sa partie réelle,
les pertes joules et, par sa partie imaginaire, l’augmentation des fuites
magnétiques.
Les
propriétés du moteur linéaire sont presque identiques
à celles du moteur asynchrone conventionnel. Par conséquent,
les expressions pour le glissement, la force de traction, la puissance,
etc…, sont similaires.
Identification
des éléments du schéma équivalent :
En
ramenant la réactance Xc et
Rc au secondaire, on peut écrire que Xc +
Kr Xi=Nw.
Essai
a vide :
Rmp=3e2/P10
Xm=3e2/Q10
Essai
à rotor(partie se déplaçant linéairement)
bloqué :
Nw=Qc/3Ic2
Ri=Pc/3Ic2
avec le glissement s=1
Bilan
des puissances :
Le
glissement : s=(Vs-V)/Vs avec Vs la vitesse synchrone linéaire et
V la vitesse
linéaire
du rotor en mètre par seconde.